Chaque année met en lumière un thème central : « Gestion de la nature : espaces verts publics » en 2010, « Planification et urbanisme » en 2011, « Biodiversité et citoyenneté » en 2012, « L’eau, la ville, la vie ! » en 2013, « Agriculture urbaine et biodiversité » en 2014, "Nature en ville et changements climatiques" en 2015, "Sols et biodiversité" en 2016, "Aménager, rénover et bâtir en favorisant la biodiversité" en 2017, "Conception et gestion écologique des espaces de nature" en 2018, "Climat : la nature source de solutions" en 2019, "Eau et biodiversité" en 2021, "Paysage & biodiversité" en 2022.
Le thème de l’édition 2023 est « Arbres & paysage ».
Cette édition récompensera les collectivités françaises qui s’appuient sur la strate ligneuse, arborescente comme arbustive, dans leurs engagements en faveur de la biodiversité.
Les arbres et les forêts sont des marqueurs emblématiques des paysages et démarches territoriales, les arbres caractérisent de nombreux milieux naturels et habitats (forêts primaires, tropicales, alluviales, de montagne et leurs lisières ; mangroves, marais et ripisylves ; bocage, etc.) et sont également très présents en milieu urbain dans des situations parfois très contraintes.
Agir en faveur des arbres, des forêts et de la biodiversité, c’est tout d’abord les connaitre et les protéger : inventaires d’arbres remarquables, mesures de protection dans les documents d’urbanisme, classements de forêts en réserves naturelles, adoption de chartes et barèmes en milieu urbain…
C’est aussi préserver les habitats qu’ils abritent et restaurer les dynamiques de milieux naturels dont ils font partie : plans de protection des cortèges faune-flore associés aux arbres (espèces cavernicoles comme les oiseaux et chiroptères, mais aussi insectes xylophages ou amphibiens…), gestion forestière naturelle (ilots de sénescence, régénération naturelle, libre évolution), protection des aires de captage et de la qualité de l’eau, restauration des trames bocagères avec des végétaux sauvages d’origine locale, interventions (taille, élagage) raisonnées et en fonction des cycles biologiques…
C’est enfin se projeter à long terme pour assurer la présence des arbres et forêts (plans canopées, critères de choix des essences, plantations, cours oasis…) avec une démarche scientifique qui évite les effets de mode et d’annonce non documentés (bienfaits des micro-forêts, essence idéale face aux changements climatiques, etc.).
Bien entendu, toutes ces actions n’ont de sens que si elles sont menées de manière concertée et partagée avec la diversité des acteurs publics et privés en lien avec les arbres et les forêts (propriétaires forestiers, habitants et usagers, gestionnaires de réseaux, enfants…).